Als Teil 8 der Arte-Reihe „Product“ wird die Herstellung von Leiterplatten gezeigt:
“La face cachée de la mondialisation à travers le parcours des produits de consommation courante. Cette fois-ci, le circuit mortel de nos appareils électroniques.
On trouve des circuits imprimés dans les ordinateurs, les téléphones, les tablettes, les voitures… Des composants qui ont besoin d’étain pour fonctionner. Un métal principalement produit en Indonésie.
En Indonésie, il y a Bali la belle, avec ses plages de sable fin et ses forêts luxuriantes. Puis, plus loin, au nord-ouest de Jakarta il y a Bangka. Une île méconnue des touristes, mais dont la renommée dans l’industrie électronique n’est plus à refaire, la région fournissant 90 % de l’étain produit par l’Indonésie, deuxième fournisseur au monde.
Malheureusement, cette industrie minière laisse des traces : les grosses sociétés exploitant ce minerai – indispensable à la fabrication des cartes électroniques – ont quitté les carrières à l’intérieur des terres, pour des plateformes maritimes plus rentables.Si l’exploitation des carrières, par les habitants de l’île, est tolérée par la loi, ceux-ci le font au péril de leur vie. D’après les chiffres de la police locale, on ne dénombre pas moins d’un mort par semaine sur ce type d’exploitation. Ce, pour un salaire de misère : entre 15 et 20 euros par jour, et encore faut-il avoir récolté assez d’étain. A force de creuser l’île, et d’installer des plateformes maritimes, l’écosystème de l’île a lui aussi été touché. Chaque type de minage a généré son propre effet pervers.
Les carrières ont appauvri les sols, et les déchets des exploitations – qui sont rejetés dans les rivières – ont pollué les cours d’eau au point où la moitié de la population de l’île a désormais un problème d’accès à l’eau potable.
Pour ce qui est des exploitations maritimes, celles-ci ont causé une détérioration de 70 % des récifs coralliens endommageant l’écosystème local.”