Als Folge der Unruhen in Frankreich wegen der Tötung des 17jährigen Nahel durch zwei Polizisten ist die Médiathèque im Brennpunktviertel Borny angezündet worden (via lematin.ch):
“«C’est un cataclysme incroyable, toute la médiathèque a brûlé», se désespère Patrick Thil, adjoint à la culture à la mairie de Metz. «On allait fêter ses 30 ans l’année prochaine. On avait doublé la surface pour que les jeunes des quartiers qui voulaient travailler, étudier, lire possèdent un havre de paix. Ce n’était pas qu’une médiathèque où on empruntait des livres et des disques, c’était une médiathèque où on pouvait s’installer et travailler dans le calme.» (…)
Sarah, jeune femme de 20 ans habituée de la médiathèque, est également très émue: «Je suis une grande lectrice, c’était un peu mon point de repère, surtout quand j’étais petite. Je connaissais les lieux par coeur. Je n’ai pas les moyens d’acheter les livres, et c’était un lieu de rassemblement. C’était une rare infrastructure dédiée à ça dans le coin». «Ça nous handicape tous, ils nous foutent tous dans la merde», s’est encore indignée la jeune femme qui n’a pas souhaité donner son nom. «Nahel ? Ça lui apporte quoi ? Détruire, ça apporte quelle justice à Nahel? Je n’arrive pas à regarder. C’est trop atroce».”
Update: Einen weiter gefassten Überblick über das Phänomen bietet Sara Juen in: Die Bibliothek als physisches Angriffsziel währendsozialer Unruhen
“Die Tatsache, dass Bibliotheken Opfer von Anschlägen während sozialer Unruhen in Europa werden scheint an deren Symbolcharakter sowie ihrem Status als staatliche Institution zu liegen.”